Origines lointaines
TrekkingCe terme anglais, né en 1850, est issu du verbe to trek (avancer).
Il a d'abord été utilisé en Afrique du Sud pour désigner la migration des colons boers d'origine hollandaise, appelée le Grand Trek, entre 1835 et 1840, pour protester contre l'installation des colons britanniques.
En français, ils se répand dans les années 70, avec la mode du circuit en montagne.
GeyserEn islandais, Geysir est le nom d'une source d'eau chaude située au sud du pays.
Ses jets, impressionnants, sortent de terre par intermittence.
Le mot signifie d'ailleurs "celui qui jaillit".
Le terme est adopté par les Anglais sous la forme geyser au XIXe siècle.
Depuis, il désigne toute forme de source d'eau chaude qui jaillit.
Mais les geysers étant rares sur Terre, le mot s'est étendu aux jets des fontaines.
CycloneDe l'anglais cyclone qui désigne toute forme de perturbation atmosphérique où le vent épouse un mouvement circulaire.
Le mot a été inventé par un scientifique anglais, Henry Piddington, à partir du grec kuklos (cercle).
Le cyclone est une violente tempête circulaire semblable à un tourbillon ou à un typhon, mais localisée dans les océans Pacifique et Indien.
TornadeAvant le XIXe siècle, le mot issu de l'espagnol tornado (tourmente, ouragan) était peu utilisé en français.
Il évoque, depuis, un tourbillon de vents violents, de plus petites dimensions, à la durée de vie plus réduite et qui parcourt moins de distance que le cyclone.
Sa forme en entonnoir le rend parfaitement identifiable à des kilomètres.
TyphonLe mot est entré dans notre vocabulaire au XVIe siècle par le biais de l'anglais typhoon, lui-même emprunté au chinois t'ai fêng (grand vent) et à l'arabe tufan.
Pourtant, dès l'Antiquité, le grec tuphôn désigne un orage violent ou une tempête: dans la mythologie, c'était déjà le nom d'un monstre à l'origine des vents.
Aujourd'hui, le terme renvoie à une forme de cyclon spécifique à l'Asie.
ChanvreLe mot est issu d'une forme altérée du latin cannabis qui désignait une plante textile, très cultivée au Moyen Age.
A tel point que le nom de la célèbre avenue marseillaise, la Canebière, dérivé de "chanevière", rappelle qu'on y faisait pousser cette plante pour fabriquer des cordages.
Aujourd'hui, l'écorce de la tige du chanvre, appelée chènevotte, transformée en mortier, présente d'excellentes propriétés isolantes.
LiègeEn latin, le mot signifie léger et désigne plus largement l'écorce légère de certains arbres, comme celle du chêne liège, abondant en Méditerranée.
les Romains s'en servaient pour isoler leur maison ou se confectionner des chaussures.
Ses excellentes propriétés thermiques n'ont pas été oubliées de nos jours.
LinDes traces de son utilisation ont été retrouvées dans les vestiges des cités lacustres suisses datant de 8000 ans avant J.-C.
Il est aujourd'hui principalement produit en Normandie.
Sa tige donne deux sortes de fibres.
Le lin teillé, à fibre longue, qui, après filage sert à la confection de vêtements.
Et l'étoupe, à fibre courte, très absorbante, utilisée pour l'isolation.
FougèreElle fait partie de ces végétaux qui ne produisent ni fleurs ni graines, au même titre que la mousse ou les algues.
La fougère doit son nom au latin filicaria (fougeraie), dérivé de filix (fougère).
Son existence remonte à la nuit des temps: on trouve, en effet, des fougères fossilisées.
LichenLe mot, du grec, leikhên (lèpre, dartre), a d'abord été employé en dermatolgie avant d'intégrer la botanique au XVIe siècle.
Le lichen est une forme de champignon et d'algue.
Tandis que le champignon sert d'habitat à l'algue, cette dernière se charge de la photosynthèse, donc de la nourriture.
MousseSon nom vient du francique mosa (mousse) ou du latin mulsa (hydromel).
Ce tapis moelleux se développant sous les arbres, a évoqué à nos ancêtres l'idée d'abondance et de richesse.
Au XVe siècle, on disait couramment "ne jamais cueillir mousse" ou, au XIXe siècle, "pierre qui roule n'amasse pas mousse" pour signifier ne jamais devenir riche.